Les rêveurs
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Le retour de Louree

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Le retour de Louree Empty Le retour de Louree

Message  Louree Mer 03 Aoû 2011, 17:48

Bienvenue à tous

Je suis de retour après si longtemps.
J'ai plusieurs demandes à vous faire:

La première: j'ai un cadeau pour vous: une histoire de m,a création Wink
que je compte vous faire lire plus tard.

Mais également: Puis je vous intégrer dans mon histoire avec le nom de la guilde s'il vous plait ?
Je vous adore !

Louree



Voici mon histoire ( à faire quelques retouches)



Sur les terres sacrées d'Avalon, il est des lois que la noblesse ne peut transiger...
Retrouvée par les prêtresses et grâce à l’aide de son ancienne nourrice, la demoiselle fût emmenée dans une grande demeure appartenant à l’ordre. Elle était à l’écart de la ville, bâtie dans la forêt. Un parc bien clos en délimitait la frontière.
En ces lieux il y avait une douzaine de personnes travaillant toutes pour l’ordre.
Pour l’instant Louree avait été astreinte à garder la chambre. Les seules personnes qu’elle avait pu voir était sa nourrice, une brave femme dont l’âge se voyait sur les rides de son front mais au cœur bon et simple. La seconde personne était Ramdo : un homme de la trentaine à la grande barbe poivre et sel, d’un caractère bougon mais qui ne semblait pas méchant pourtant sa stature parlait de ce qu’il avait du être. Il apportait chaque jour les différents repas nécessaires à Louree.
En revanche aucune de ces deux personnes n’avait pu lui donner des nouvelles du chevalier qu’elle avait rencontré aux abords des bois tordus dans la région où les morts vivants semblaient tant y prospérer. Celui là même qui lui avait juré fidélité et amour après lui avoir trouvé une grâce à faire pâlir les anges.
Seule consolation, ce repos lui avait permis de se remettre totalement d'une chute. Maintenant sa chambre avec ces trois pièces et son balcon donnant sur une vue du parc et de la forêt, formaient un collier nommé servitude et emprisonnement.
La demeure devait être ancienne car le lierre qui entourait chaque élément du balcon avait des tiges aussi grosses que la moitié d’une main d’un homme et couvrait la majeure partie de la façade.
La vue du parc montrait une petite pièce d’eau ainsi qu’une allée où des buis étaient taillés tels des sphères. Au loin, derrière les grilles on apercevait la forêt. Simplement à l’odeur on pouvait deviner qu’il s’agissait de chênes…Peut être s’agissait-il du bois des moissons, un bois situé à quelques jours de Lasky. Lasky la capitale de l’empire Deva, mais surtout Lasky est considérée comme grand centre pour le temple des lumières.
Quels étaient réellement les intentions des gens qui la retenaient ?




De son côté le chevalier venait une nouvelle fois de répondre à l’appel des forces supérieures : au moment de frapper mortellement cette horrible créature au faciès de sanglier et qui mesurait bien trois bonnes têtes de plus que lui, il avait décalé son bras. La créature n’avait pas hésité. Sauvagement elle avait empoigné son marteau à deux mains, l’avait brandi pour finalement l’abattre sur l’épaule du chevalier.
La violence de l’impact le plaqua au sol, ses os craquant. La main du chevalier enserre fermement son arme tandis que déjà la créature pose une patte terminée par un lourd sabot. Sur la poitrine du chevalier, afin de prendre une victoire totale et surtout facile, elle regarde les yeux craintifs de son ennemi. Dans un cri de fureur elle laisse sa joie sauvage s’exprimer devant sa victoire si facilement acquise et s’en va délaissant le cadavre au charognard…
Au fond de du chevalier une maigre voix se fait entendre:

-Pourtant aucune paix possible pour toi, Chevalier…Tu n’en a pas le droit si tu veux retrouver la princesse, tu ne doit pas laisser ton esprit partir. Tu dois rester, encore…

Keyruss n’est que douleur. Lorsqu’il ouvre les yeux la nuit est déjà tombée. Sa voix n’est qu’un murmure:

-Voyez, je tiens mon engagement…Rendez la moi, indiquez…

Il retombe dans l’inconscience et s’éveille à nouveau qu’à la sensation de chaleur sur sa joue.
Son loup, fidèle compagnon de bataille, l’a retrouvé et le lèche en jappant tel un chiot, alors que sa mâchoire est à même de briser les armures de plates du royaume…
Rassemblant ces quelques forces il utilise son charme de soin pour refermer un peu les plaies mais cela est à peine suffisant pour qu’il parvienne à s’asseoir.
« Je crois qu’il me faut(ou faille) attendre le petit jour pour avoir assez d’énergie pour me soigner. »
Il n’ose regarder l’état de son épaule.

« A quoi bon il me faudrait ôter mes épaulières mais étant donné l’impact cela ne ferait qu’aggraver mes blessures. »

Quatre jours lui sont nécessaires pour faire moins d’une lieue et demie. C’est à nouveau une jeune fille qui le trouve inconscient appuyé contre un tronc.
La jeune fille traîna tant bien que mal le pauvre être jusqu’à une petite remorque quelle utilisait pour récupérer du bois. Etrangement un loup au pelage bleuté suivit sans pour autant faire montre de la moindre agressivité comme s’il comprenait les attentions de la fille.
Une fois arrivée dans le village, elle alla trouver le sage. Ce dernier pâlit lorsqu’il vit l’état physique du Déva. Il prévint la jeune fille de ne pas trop se faire d’illusions, qu’avec une telle blessure et les pertes de sang qu’il avait dû subir, son pronostic vital était très faible.
Pourtant une fois les plaies nettoyées et pansées, l’honneur du Déva retrouvait un peu de dignité :
Ces longs cheveux très fins aux teintes bleutées indiquaient qu’il ne devait pas fréquenter souvent les barbiers.
Qui pouvait être ce garçon ? Après tout, il ne devait avoir quelques cycles de plus qu’elle. Pourtant son torse, son dos et ses bras étaient constellés de traces de blessures. La jeune fille n’osa même pas commencer le décompte.
Les deux premiers jours il eut plusieurs crises de délires et de fièvres. Des crises violentes où il appelait toujours la même personne en délirant dans sa langue maternelle. Si bien qu’elle ne comprit pas. Seule la souffrance de ses appels trouvait écho dans son cœur.
Le sage revenait chaque jour. Il changea sa vision sur le garçon alité. Il vivrait, mais il prévint la jeune fille de ne pas se lier à lui…Sombre était son devenir.
Au troisième jour Keyruss ouvrit les yeux. Il était vivant et qui plus est sous un toit. Ce n’est que le soir qu’il vit pour la première fois sa sauveuse. Grâce à ces années de combats et d’errances lui ayant permis de beaucoup apprendre, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver un dialecte commun afin de communiquer avec elle.
Il apprit dans un premier temps que la jeune fille appartenait à une tribu quantas, des hommes chevaux. Ces derniers l’avaient recueillie. Keyruss lui livra une partie de son périple, la partie qui la heurtait le moins, à savoir sa Quête pour retrouver sa bien aimée.
Tard dans la nuit, sous l’effet de la mixture du sage et de la fatigue de son corps il se confia un peu plus en décrivant Louree.
- C'est une jeune fille, ou plutôt une jeune femme, un peu comme toi bien que j'ignore encore ton nom. Elle se nomme Louree, je sais par sa bouche qu’elle se consacre à devenir une future prêtresse. Elle m’a été arraché…De retour d’escarmouches, j’ai retrouvé la tente détruite, j’ai bien pisté les traces…Mais peine perdue…Je connais peu de monde capable de disparaître ainsi…

Au fur et a mesure du flot de ses paroles, les yeux du garçon prirent des teintes d’un bleu glacier. On aurait pu croire à de la dureté mais presque aussitôt les larmes coulèrent...Il ne chercha même pas à les cacher ou à les arrêter. Elles coulaient alors qu’il fixait un point dans la demeure semblant inexistant.
La jeune fille chuchota alors son nom a son oreille, non pour rompre son état mais pour lui faire reprendre pied parmi eux:

- Je m'appelle Lucie, je suis l’une des gardiennes de la forêt et je connais ta princesse de renom, sa douceur et sa ont value le respect des miens. Ce que je sais ne va pas te faire plaisir…

Les yeux du chevalier se pointèrent tout de suite sur le visage de la jeune fille.

-S’il te plait, si tu sais quelques choses dit le moi !

-Les oiseaux m’ont porté d’étranges agissements dans l’ordre… Et je crois bien que ton aimée est prisonnière. Mais ne désespère pas, panse tes blessures physique et tache de refermer certaine de tes blessures de cœur, de mon côté je vais interroger les oiseaux et les vents.

Trois nuits passèrent ainsi et le sage acquirent la certitude, le jeune homme était sous un puissant geyss. Si puissant qu’eux même ne pouvait y interférer.

-Mon garçon, l’âge et l’expérience que j’ai m’amène à songer qu’au moins une divinité te veille. Ton épreuve doit être fortement ardue, pour qu’elle t’oblige à passer par là. Tu ne dois pas baisser les bras. Renforce ton cœur, raffermit tes songes et explore ton âme. Alors je pense que cette divinité t’aidera pour retrouver celle que tu cherches.

Les paroles raisonnèrent un bon moment dans l’esprit de Keyruss. Il les apprit par cœur, à la virgule près. Tout espoir n’était pas vain.
Avec se regain d’espoir, sa guérison s’accéléra bien plus vite qu’il fût raisonnable d’y songer.
Une semaine plus tard grâces aux soins prodigué mais aussi à ces facultés de chevalier il était sur pied.

-Demoiselle Lucie, je ne sais comment vous témoigné mon remerciement au vus de tous ce que vous avez fait et faite pour moi…

-Chevalier ! Nous cherchons des informations, vous de votre côté « Forgez-vous » pour retrouvez celle qui doit être parmi nous.

Loin de là Keyruss émerge de la forêt.
Ma situation n’est pas des plus brillantes : mon armure est fichue, mon arme est en piteuse état. Il va encore falloir que je travaille pour l’ordre des marchands en louant mes services… Triste état pour un homme qui vise l’amour d’une noble…
Keyruss n’est pas mélancolique, mais terriblement réaliste, pupille de guerre, rien ne lui avait été épargné. Il ne devait son instruction qu’à l’académie militaire où il y avait passé nombres d’années. Puis pour une obscure raison, il avait été envoyé sur le front Est en limites des terres de Katan, alors que ces classes n’étaient même pas terminées. Là, il avait appris à lutter pour sa survie…Mais ces talents avaient attiré l’attention d’un vieux traqueur de la couronne. Ce dernier le pris sous son aile et le forma. Ce fût ce même homme qui l’envoya en mission de sécurisation sur les terres du Seigneur Kailaim. Ce fût une mission béni pour lui, car c’est là-bas qu’il rencontra celle qui empli son cœur. Lui le soldat de l’ombre, le traqueur était tombé sous le charme de la demoiselle Louree.
Se remémorant ce passé l’image de la longue chevelure détaché au gré des vents alors qu’elle fredonne s’impose dans son esprit.
-Je vous retrouverais…
La guilde des marchands a toujours besoin d’homme de la trempe de Keyruss, pour des missions de nettoyage que les seigneurs locaux n’entreprennent même plus. Certes elles sont bien payées, mais le risque est grandement conséquent. Cette fois si le contrat était plus risqué mais Keyruss l’accepta tout de même. Après avoir négocié avec l’armurier Keyruss obtint une armure et une épée correcte, sans fioriture mais d’un bon acier, ce qui suffisait amplement.
Trouver et débusquer ces cibles, ne fussent pas trop difficile pour lui et son compagnon loups. Les Scrothas de la tribu des dents de fer, n’avaient pas pris soins de dissimuler leurs traces et trouver leur campement fût un réel jeu d’enfant. Par contre les combats étaient réellement féroces, ces derniers se battaient jusqu’au bout. Mais cette fois si la chance lui souri un peu. Parmi le butin que ces créatures avaient, Keyruss trouva une carte magique contenant l’esprit d’un Orc scellé.
-Encore heureux pour moi qu’il ne l’ait pas utilisé. Voyons un peu ces talents actuels.
A sa surprise la créature était des plus sanguinaires. Il décide donc de l’utiliser d’une autre façon.
De retour de sa mission il se fait payer. Et fort de cette argent, il s’équipe de façon plus complète.
Par hasard, il entend la nouvelle de la venue dans la cité d’un Ent de Namur. Il ne connait que de surnom ces créatures qui d’habitude restent au fond des forêts géantes. D’après son maître se sont des êtres bois, des créatures qui protègent activement leur lieux de vie, vivant en symbiose avec.
-Que peut donc bien faire ici une telle créature.

Depuis que les vents me glissent des nouvelles de la vie de ma princesse. Mon regard qui s’éteignait s’est ravivé, j’ai quitté la forêt obscure où je m’étais retiré pour repartir dans sa quête de ta recherche. Mais il semble que les puissances supérieures, certains dieux aient décidé de lui imposé des taches proche de l’irréalisable pour te retrouver. Chaque jour il s’élance dans les profondeurs des terres minières, œuvre non pas charitable car il le fait par nécessité de survie, en tant que mercenaire.
Mais les puissances ont décidé de l’éprouver, car chaque fois sa tache accompli, comme l’oracle lui a demandé, il se laisse battre à mort par les créatures. Chaque fois il endure les souffrances d’une lente agonie, frappé, percé par les flancs et le reste du corps jusqu’à son dernier souffle. Et là le repos lui est interdit. Les valkyries le ramène dans la ville la plus proche pour qu’une nouvelle fois il puisse reprendre sa quête.
Le plus dur est de conserver cette volonté afin de poursuivre cette œuvre. Mais dans son cœur brûle un brasier dont les flammes dévoreraient n’importe quelle matière.
Mais il faut croire que sa persévérance à su émouvoir une déité car quelle ne fût pas surprise de trouver dans son équipement un charme magique lui permettant d’acquérir l’esprit d’un orc.
Les muses de la nuit ont su le guider auprès d’une personne susceptible de réussir ce prodige : Capturer l’esprit d’un Orc. Et le prodige eu lieu.
Keyruss espère à croire que les dieux ne sont pas tous contre lui, sinon il sait que malgré sa flamme et son acharnement même l’espoir est vain.
De son côté la jeune Louree avait dans un premier temps tenter de forcer le passage. Mais mal lui en pris : elle fût attrapée à peine arrivé au bas du long escalier.
Là elle prie la mesure de son enfermement. Et surtout qu’il y avait d’autres personnes présente ici. Louree avait bien dévisagé l’homme et son acolyte qui l’avait rattrapé, il était bien trop carré pour un prêtre de l’ordre.
Couchée sur son lit elle recroise toutes les informations à sa disposition, mais elle à beau tourner cela dans tous sens, il lui manque des données, les pièces du puzzle ne s’assemblaient pas.
Pour autant elle ne désarme pas. Avec patience elle planifie son évasion. Cachant de la nourriture pour sa fuite. La journée lorsqu’elle est seule, elle se prépare une corde à l’aide des différents liens des rideaux mais aussi d’un drap, elle espère simplement que sa nourrice lui pardonnera pour les mensonges qu’elle commet en ce moment.
« Bientôt il va y avoir la morte lune, cela sera le moment où il y aura le moins de lumière, c’est à se moment là qu’il faudra que je fuie…. »
La nuit tant attendue arrive. Tout semble se dérouler comme elle le souhaite. Mais là encore le destin se joue d’elle. Louree est reprise par un manque de chance juste après le petit bassin dans le parc. C’est avec grand désespoir et abattement qu’elle est de retour dans sa cellule doré. Le lendemain la nourrice lui en fait les reproches.
Plusieurs jours s’écoulent sans que Louree ne se nourrisse ni ne décroche un quelconque mot à la vielle femme. Celle si craignant pour la santé de sa protégée la pousse à lui parler :
-Mais il faut manger, ne pas rester dans cet état !
Fatiguée mais encore vaillante, Louree réplique, voulant montrer son point de vue.
-Pourquoi faire, ne voyez vous pas je suis enfermée ici comme un criminel, je ne suis plus libre de ma personne, mon amour est quelques part, peut être même est il mort…Alors à quoi bon vivre !
-Ne dite pas de telle chose !
-Voyez par vous-même ! Je ne serais pas le jouet du destin et encore moins de l’ordre !

Plusieurs jours s’écoulent sans qu’il ne se passe quoique se soit d’intéressant. Louree s’épuise doucement, sa vive beauté se marque par un teint plus pâle, son œil si vif et joueur semble morne. Puis un soir, la vielle femme lui prend les mains et lui parle d’une voix basse, comme pour vouloir lui confier un secret :
-Ma fille…Peut être avais tu raison, aujourd’hui j’ai surpris la conversation entre le capitaine des gardes et Seigneur Gabriel, il parlait à mi mot et ils ne m’ont pas vu, sinon je pense qu’ils se seraient tus !

Louree retrouve sur le coup son regard vigoureux.
-Dit moi vite, Nanou, Qu’ont-ils dit ?
-En fait Gabriel, désirait que tu restes au secret, que ta famille ne soit pas mise du tout au courant de ta présence…

La vielle dame marqua une pose et sa voix se fît plus tenue.
-Et que si jamais je commençais à poser trop de question, qu’il n’hésite pas à me faire disparaitre.

-Ma pauvre Nanou, je suis désolée que tu sois mêlée à cela.
La chaleur et la douceur de Louree avait instinctivement pris le pas sur son propre état.
-A nous deux nous pourrons fuir. Peux-tu porter un message à la grande cascade ?
-Pourquoi ? Il n’y a rien là bas, si ce n’est les affreux farfadets…
Louree se garde bien de lui révélé que là bas se trouve son amie et partenaire, une jeune sirène. Que la grande cascade est son lieu de repos.
-Si tu y tiens je le ferais.

Cette nuit là l’espoir renaquit dans le cœur de Louree.

Cette nuit là l’espoir renaquit dans le cœur de Louree. Elle fît un rêve étrange un rêve qui se mue en cauchemar : Elle reconnait la silhouette de son aimé à l’orée d’une clairière le soleil est derrière lui, si bien qu’elle ne le voit qu’en ombre chinoise. Puis le ciel s’obscurcie d’un coup. Des ombres armés surgissent des bois et assaille son amour. Louree tente bien de le prévenir mais rien n’y fait.
Tout aussi soudainement qu’ils lui ont fondu dessus, ils disparaissent en replongeant dans l’ombre des bois.
Laissant place à un tableau qui glace d’effroi le sang de Louree : Une ombre toute entourée de sang, de sang…
La vision est trop forte pour Louree qui se réveille soudainement, les larmes aux yeux, la respiration haletante...
« Pourvu que …Non cela ne peux pas arriver, je n’ais pas vu son visage, cela ne se peut pas, non… »
Cette nuit là Louree ne referme pas les yeux, incapable de se décontracter.
Dé le petit jour Louree écrit un billet que la nourrisse doit aller déposer sous une pierre plate. Louree lui fournit les explications pour la trouver.
-Une fois devant la cascade, sur la droite il y a un saule, ce dernier aux racines dans l’eau. Sur son côté gauche il a un trou dans son tronc. C’est là que la pierre se trouve et c’est à cet endroit même que tu déposeras le billet. Inutile de rester.
La vielle femme très porté sur sa divinité avait une réelle peur de tout ce qui concernait le petit peuple. Elle répond tout de suite à Louree sans savoir si elle avait terminé.
-Inutile de me le dire.
- Par contre te serait-il possible de me récupérer ma petite besace, celle que j’avais brodée.
-Je vais essayer, où est-elle ?
-Elle devrait se trouver dans la malle de ma chambre au château.
-Hmm, ne crois tu pas que je pourrais appeler un peu d’aide ?
- A qui penses-tu Nanou ? Nous ne savons qui est dans le complot et qui ne l’est pas ?
-J’ai deux neveux, ils sont un peu sauvages mais se sont de braves gars. Ils sont charbonniers.
-Hmm attend un peu pour ce point là. Tenons nous déjà à ces deux points à ce moment là nous verrons.
-Ma fille, un billet glissé sous un caillou ne nous aidera pas beaucoup…
-Fait moi confiance Nanou.

La vielle dame glissa soigneusement le billet que Louree vient de lui confier.
Le moment venu, sans changer la moindre habitude, elle regagne le village. Y fait ses courses, Puis va trouver un des accompagnants.
-Je dois me rendre auprès d’une amie, je ne serais pas trop longue.
-Bien Mami, je t’attends à l’auberge…Prend ton temps !
Lui répond t il avec un sourire. Trop heureux d’avoir un peu de temps pour flâner.
La vielle femme se rend, l’estomac serré à la cascade. A son étonnement les lieux sont identiques à la description de Louree. Si bien qu’il ne lui faut pas longtemps pour trouver la cache pour y déposer le billet. Puis elle s’en retourne. Pourtant à peine à t’elle fait trois pas qu’elle jurerait avoir entendu un bruit dans l’eau.
« Maudit petit peuple…Vite ne trainons pas ici, je n’ais pas envie qu’il me capture! »
Louree de son côté, se ronge les sangs et s’oblige à se calmer. Les derniers échecs d’évasion l’avaient bien refroidit, de plus elle se doutait que la sécurité avait du être renforcé.
-Oui, il faut que mon amie reçoive le message…
Elle aperçut la petite mésange qui de temps à autre venait sur le rebord de sa fenêtre, lentement Louree s’assit sur le rebord du lit comme à chaque fois, puis elle lui parla doucement, comme à une confidente. D’une certaine manière cela lui permettait de se vider de se trop plein d’angoisse qui s’accumulait tellement vite pour son jeune âge.
Puis, soudainement l’oiseau s’élance d’un petit coup d’aile, presque aussitôt la poignée de la porte tourne à l’autre bout de la chambre...
La fenêtre, encore ouverte, ses longs cheveux bruns volaient au gré du vent.
Louree, avec ses beaux habits rouges était magnifique. Elle avait un chemisier blanc avec de longues manches lui arrivant jusqu’aux poignets, et sa tunique rouge, s’arrêtant à ses épaules la rendait vraiment jolie. Son pantalon d’un adorable marron allait parfaitement avec la ceinture de soie d’un rouge pur qui était attachée à sa taille.
Louree
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